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Prisonnière du plaisir	By : MarieLaTerrible Category: Misc. Non-English > Games Views: 754 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0
Disclaimer: Pokémon est la propriété de Nintendo et GameFreak. Je ne tire aucune contrepartie monétaire de ce texte.

Chapter List
- 1-Prisonnière du plaisir
- 1
Posipi court dans les escaliers du QG de la Résistance. Elle est encore en retard pour partir en mission ! Ce n'est pourtant pas sa faute si elle n'arrive jamais à se décider sur quels objets emporter dans son sac, entre les graines, les pommes, les baies, les rubans, les orbes, sans compter le reste !

- Oh là là je suis en retard !

Elle se laisse glisser sur la rampe d'escalier pour gagner du temps, esquive Pashmilla qui traverse le hall à ce moment-là, et s'écroule, épuisée, aux pieds de Maganon et Roserade.

- En retard, comme d'habitude… soupire la rose empoisonnée.

- Pas le temps de traîner, grommelle le canard humanoïde. On y va !

***

- Alors, Posipi, comment s'est passée ta journée ? demande Négapi joyeusement.

Avec le reste des pokémons de la Résistance, les deux souricettes prennent leur dîner dans le mess, sous l'œil vigilant du grand chef.

- À cent à l'heure, comme tous les jours, soupire Posipi.

- En retard, comme tous les jours, taquine Maganon depuis l'autre côté de la table.

- C'est pas juste, ne te moque pas ! proteste Posipi.

Pourtant, les convives à portée d'oreille de l'échange ne peuvent pas se retenir d'éclater de rire. Il faut dire que depuis le temps, on aurait pu croire que Posipi aurait appris à se préparer à l'avance et à arriver à l'heure. Mais non. « Toujours à la bourre » semble être sa devise.

- Au fait, murmure Emolga dans l'oreille de Négapi, tu as vu quel jour on est ?

- Oui, j'ai vu, répond Négapi. Tu as trouvé quelque chose pour elle ?

- J'ai pas eu le temps, j'étais en exercice toute la journée. J'ai confié la mission à Pachirisu. Pachi, tu en es où ?

- …ah c'est aujourd'hui ? s'étonne l'écureuil. MINCE DE MINCE ! J'AVAIS OUBLIÉ !

- CHUT ! lui intiment ses deux camarades.

- Bon, soupire Emolga, il va falloir qu'on occupe Posipi le temps que tu ailles réparer ton oubli.

- J'ai déjà une idée ! s'exclame Négapi. On a qu'à…

Elle murmure et glousse à l'oreille de ses deux compagnons, qui approuvent et applaudissent.

- Oh oui oh oui, que j'ai hâte ! se réjouit Emolga.

- Moi aussi j'ai hâte ! ajoute Pachirisu.

Le regard glacial de Négapi le cloue sur place.

- Ben quoi, j'ai dit quelque chose qu'il fallait pas ?

- Toi, tu ne nous rejoindra que quand tu auras mené à bien ta mission.

- C'est pas zuste…

Pendant ce temps, Roserade tente d'expliquer à Posipi comment améliorer sa ponctualité, sans succès. La souricette est bien trop stressée et remuante pour ça. La rose venimeuse finit par abandonner.

***

- Oh là là, se lamente Posipi, je ne vais jamais arriver à contenter mes partenaires de sauvetage ! Il faut vraiment que je fasse quelque chose, mais je ne sais pas quoi ! En plus, ils ont tous oublié, même Négapi a oublié, que aujourd'hui…

- SURPRISE ! crient en même temps Négapi et Emolga en jaillissant de derrière le canapé.

- Wha ! Vous m'avez fait peur !

- Mais non, répond Emolga. C'est une surprise !

- Joyeux anniversaire ! s'exclame Négapi.

Posipi est toute émoustillée.

- Vous y avez pensé ?

- Bien sûr qu'on y a pensé !

- Vous êtes de vrais potes !

Elle se jette dans leurs bras.

- Et c'est pas tout ! continue Négapi. Pour ton anniversaire, tu n'as rien à faire !

Emolga sort de sous les coussins du canapé des cordelettes en soie.

- Et pour nous assurer que tu ne vas absolument rien faire… explique-t-il.

- Mais voyons, proteste Posipi, je peux parfaitement rester immobile !

Négapi et Emolga s'entre-regardent puis éclatent de rire.

- C'est ça, on te croit !

- Mais si, je vous jure ! insiste Posipi.

Emolga glisse sa langue entre les jambes de la souricette qui se met à couiner et à se tortiller de délice.

- Tu vois, se moque l'écureuil volant, que tu ne peux pas rester immobile. Allez, zou !

Il la saisit par les pieds et Négapi, par les poignets, et à eux deux, ils la jettent sur un des quatre lits, où ils la ligotent gentiment avec les cordes en soie.

- C'est parti ! se réjouit Négapi.

En aparté, elle glisse quand même à Emolga :

- Tu crois que Pachirisu y arrivera à temps ?

***

Doucement, petit coup de langue après petit coup de langue, Emolga embrasse l'intérieur des cuisses de Posipi, qui gémit et essaye de se rapprocher de lui. Mais, afin de gagner le plus de temps possible, Emolga ne se presse pas.

- Je t'en prie, Emolga, encore… soupire Posipi.

Pour la faire taire, Négapi l'embrasse à pleine bouche.

Posipi se débat, tire sur les cordes. Elle aimerait qu'Emolga en vienne tout de suite aux faits, mais il fait cruellement durer le plaisir. Elle essaye d'articuler quelque chose, mais Négapi l'en empêche en l'embrassant.

Doucement, les pattes de Négapi lui caressent le cou, remontant lentement, sensuellement vers ses joues. Ses doigts tournent autour des dessins rouges qui s'y trouvent, doucement, doucement, ils s'en rapprochent lentement, ils touchent leur périphérie…

Oh, bonheur ! La peau est si fine et si sensible à cet endroit, comme chez toutes les souris électriques d'ailleurs, pour pouvoir mieux conduire le courant. Des caresses à cet endroit, c'est le paradis.

Négapi presse le bout de ses doigts sur les joues de sa partenaire, et masse doucement, en faisant des petits cercles. Posipi tend le cou, elle en veut plus.

- Chut, sois sage, la taquine Négapi.

La langue d'Emolga remonte entre ses cuisses, s'approche de ses lèvres.

Exactement au même moment, Emolga lèche sa fente intime tandis que Négapi lui lape une joue. L'effet en est quasiment électrique. Posipi en sursaute de bonheur. Ses joues se contractent, faisant ressortir les symboles « plus » au milieu avec un léger relief, et le nez de l'écureuil est tout couvert d'une substance transparente.

Posipi halète, elle a chaud. Elle aimerait pouvoir se défaire de ses liens pour sauter sur Emolga, ou Négapi, ou Pachirisu, elle ne sait pas, elle n'est plus vraiment sûre de savoir lesquels de ses camarades sont en train de l'embrasser.

Avec tendresse et délicatesse, Négapi lèche le symbole « plus » au milieu de l'autre joue de Posipi, du bout de la langue, jouant avec, puis elle le mordille gentiment. Emolga lèche un peu plus vite la fente entre les jambes de la souricette.

Des petites étincelles commencent à apparaître autour du corps de Posipi, qui gémit et se tortille. Pour la taquiner encore plus, Négapi frotte ses joues, tout aussi contractées que celles de Posipi, contre celles de son amante. Posipi en pousse des petits cris de plaisir. Elle remue la tête elle aussi, arrachant des gémissements à Négapi.

- Les filles, vous allez bien ? interroge Emolga en émergeant des profondeurs féminines de Posipi.

Il a le museau tout mouillé.

Mais les femelles ne l'écoutent pas, toutes occupées qu'elles sont à se lécher et se mordiller les joues en couinant de délice. Pour être plus confortable, Négapi s'étend sur Posipi, ventre contre ventre.

- Hé hé hé, fait Emolga lorsqu'il se retrouve avec non pas une, mais deux fentes féminines sous le nez.

Il replonge entre les cuisses à la fourrure si douce, et, sans faire attention à qui appartient quoi, il lèche, lèche, lèche, enivré de l'odeur si particulière qu'émettent les deux femelles.

- Oh, Négapi, je vais… je vais…

- Posipi, je vais aussi…

Des étincelles grésillent ; Emolga redouble de coups de langues. Enfin c'est la décharge, qu'il encaisse sans broncher grâce à son type électrique. Les deux femelles retombent, flasques, sur les draps, alors que leurs profondeurs sont agitées de petits spasmes.

- Bien bien bien, fait Emolga en se frottant les mains. C'est pas toujours les mêmes qui s'amusent, n'est-ce pas ?

Il enfonce une patte dans chaque fente féminine. Elles sont toute serrées autour de lui, mais l'humidité causée par leur excitation lui permet d'agir sans les irriter. Il remue doucement, les massant de l'intérieur pour les détendre. Lorsqu'il les juge prêtes car bien décontractées, il replace Négapi sur le ventre de Posipi et s'agenouille derrière elles.

- Attention les filles, j'arrive !

Saisissant sa virilité par la base, appuyé de sa main libre sur le dos de la souricette bleue, il glisse à l'intérieur d'une, puis de l'autre, puis la première, puis la seconde…

Elles poussent alternativement des murmures de plaisir. Peu à peu, il accélère le rythme, le plus vite qu'il peut sans risquer de mal viser. À nouveau les femelles frottent leurs joues et se remettent à gémir.

- C'est qui l'meilleur ? Hein ? C'est qui l'meilleur ? fanfaronne Emolga.

- Plus vite, Emolga… gémissent les filles. Plus vite…

- Maiseuh ! Je fais ce que je peux ! Vous êtes deux, je vous signale ! Ça fait la moitié de ma vitesse habituelle !

- Et Pachirisu ? demande Posipi. S'il était là…

Elle s'interrompt le temps de gémir un peu.

- Il est occupé, répond Négapi avant de gémir à son tour.

- J'ai une idée ! annonce Emolga.

Il place un coussin sous les hanches de Posipi et change l'inclinaison de celles de Négapi, pour que leurs fentes féminines se touchent. Il glisse sa virilité dans l'espace ainsi formé.

- Alors, vous en pensez quoi ?

- Oh, Emolga !

- Hé hé, c'est qui l'meilleur ?

Il coince les hanches de Posipi entre ses genoux et s'accroche à celles de Négapi avec ses mains. Il ne comprend pas les pokémons qui ne s'accouplent que deux à deux. C'est tellement plus amusant quand on est trois, ou quatre, ou plus !

Là, par exemple, il peut sentir les replis des deux femelles autour de lui. C'est tout chaud, c'est tout humide, et ça le serre bien mieux qu'une femelle toute seule. En plus, si elles remuent de manière asynchrone, c'est-à-dire, pas exactement pareil en même temps, les sensations sont décuplées et exacerbées. Jamais une femelle seule ne pourrait faire ça !

Négapi s'agite, mord les joues de Posipi. Elle commence à émettre des étincelles. Emolga redouble d'efforts, il est en sueur, mais l'amour n'est pas fait pour s'endormir dans les bras l'un de l'autre ! L'amour, c'est un sport, il faut suer !

Négapi se cambre, se crispe, rejette la tête en arrière en libérant une décharge électrique, et inonde le lit.

- Eh ! proteste Posipi, toute mouillée. Je t'ai déjà demandé de pas faire ça sur mon lit !

- J'y peux rien, halète Négapi en roulant sur le côté, si je suis une pokémone-fontaine.

- Oui, et ben, tu pourrais prendre des précautions quand même, quand on est sur mon lit ! piaule Posipi.

Emolga tente de l'apaiser en se glissant en elle et en remuant doucement.

- Voyons, voyons… Il y a d'autres choses plus importantes dans la vie…

- NÉGAPI ! TU VAS CHANGER MES DRAPS ILLICO PRESTO ! beugle Posipi, décidément plus d'humeur romantique.

- D'acc', répond mollement Négapi. Tout à l'heure. Quand je m'en serai remise.

- TOUT DE SUITE !

- D'acc…

Et Négapi s'endort comme une masse, assommée par le plaisir trop fort qu'elle vient de ressentir.

- Muh, elle a tout mouillé mon lit… couine Posipi, larme à l'œil.

- Tu n'auras qu'à dormir dans le sien jusqu'à ce qu'elle ait changé le tien, propose Emolga.

- Maiseuh, le sien il est déjà tout cracra… J'veux pas dormir dedans…

- Bon, je vais changer tes draps, ça te va ? soupire l'écureuil en se retirant.

***

- Des draps tout propres ! Super ! Dis Emolga, tu viens ? On continue à s'amuser ?

- J'ai plus envie…

- Allez, Emolga… insiste Posipi.

- J'ai vraiment plus envie…

- C'est mon anniversaire, rappelle Posipi. J'y ai bien droit, non ?

L'écureuil acquiesce sans grande conviction, coupé dans son élan.

La porte s'ouvre à la volée.

- Salut la compagnie ! Je suis rentré !

C'est Pachirisu, un gros paquet sous le bras.

- Et ben dis donc, vous en tirez une tête.

Son regard va de Négapi à Posipi, de Posipi à Emolga et d'Emolga à Négapi.

- Je croyais que c'était l'anniversaire de Posipi, pas de Négapi !

La souricette rouge saute du lit pour se jeter sur lui.

- Exactement ! Et j'exige de recevoir mon cadeau !

L'écureuil blanc sourit de toutes ses dents.

- Pas de problème ! Viens par là !

Il l'attire sur son lit, l'assoit dans son giron, caresse ses joues et les lèche. Posipi glousse et se serre dans ses bras, se blottit dans sa queue touffue. Par-dessus l'épaule de la femelle, Pachirisu tire la langue à Emolga.

- Alors, le volant, pas capable de t'occuper d'une femelle jusqu'au bout ?

L'écureuil volant est piqué au vif.

- Attends, tu vas voir !

Il se jette sur le couple ; les trois partenaires roulent sur le lit, dérangeant les draps, riant de bon cœur, léchant, mordant, embrassant à qui mieux mieux.

***

Doucement, Posipi passe de l'huile d'argan sur les joues de Pachirisu, sur les siennes et celles de Négapi – pas Emolga, il n'aime pas qu'on joue avec ses joues – pour aider la cicatrisation des écorchures.

- C'était vraiment un super anniversaire ! se réjouit la souricette rouge.

- Et encore, t'as pas ouvert ton paquet, couine Pachirisu.

Intriguée, Posipi s'approche de la boîte, tire sur le ruban et défait le papier. C'est un coffret en bois, d'une bonne taille, et sur le couvercle, un Spinda est gravé.

- Ça ne serait quand même pas…

Elle soulève le couvercle. Toutes sortes d'objets sont disposés à l'intérieur, sur du velours tout doux.

- Le coffret Spécial Super Surprise de Spinda ! s'exclame Posipi, ravie. J'en rêvais depuis longtemps ! Merci merci merci merci merci !

Elle se jette au cou de ses compagnons.

- J'ai hâte d'en essayer le contenu ! se réjouit-elle.
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