Bruisseliandre | By : Mika Category: French > Anime Views: 2666 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: Je ne possède pas la franchise Pokémon et je ne me fais pas d'argent avec elle |
Tome 1 : Laetoli Connors
Bruisseliandre
Tome 1
Laetoli Connors
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DOSSIER DE POLICE N° 8107
Objet : Laetoli Connors
Ville natale : Synchropolis
Âge : 19 ans
Signe astrologique : Capricorne
DESCRIPTION :
Cheveux au carré, en bataille, noirs - Boucles d'oreilles noires en forme de lune, porte souvent une robe noire aux reflets pourpres – Pas de bijoux hormis une bague surmontée d'un émeraude. Gants et collants à résilles, Rosière tatouée sur l'épaule et le bras gauche
FAITS REPROCHES
- Trouble de l'ordre public
- Vol d'argent, de nourriture et d'objets
- Coups et blessures sur de nombreuses personnes
- Accusée d'avoir des relations inappropriées avec son Pokémon Lucario
- Accusée de séquestration physique et de torture psychologique
PARTICULIARITES
- Refuse d'utiliser des Pokéball
- Use d'un langage châtié
- A toujours soutenu que les humains étaient une race de Pokémon
CASIER JUDICIAIRE
- N'a jamais vraiment été arrêtée. Insaisissable.
- Récompenses successives pour sa capture inutiles et dangereuses : Demander de s'en approcher est en soi une incitation au danger.
- Risque près de 15 ans d'incarcération ferme sans remise de peine
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Réveil dans un hôtel clandestin.
Elle s'assied, épuisée à ce qu'il semble.
Laetoli Connors n'a que 19 ans. Pourtant elle est déjà la jeune femme la plus recherchée de tout Hoenn.
Elle se blottit contre ce qui avait une fois de plus partagé sa nuit.
La créature se réveilla à son tour. Le Pokémon se pressa contre sa maîtresse qui appréciait plus que jamais en ce moment le contact apaisant du grand renard bleu.
Il caressa doucement sa peau nue alors qu'elle se frottait de plus belle à lui. Petit à petit, elle eut conscience qu'il fallait encore se lever.
Elle se leva du lit, cessant brutalement l'étreinte avec son compagnon animal.
- Désolée, mais aujourd'hui encore il faut échapper à tous les fils de pute qui nous poursuivent...
Ce disant elle passa à la salle de bains.
- J'ai pas dit que tu ne pouvais pas me suivre...
Lucario se leva et chemina vers la salle de bains. Là, elle ferma la porte.
Il ne faut pas juger Laetoli à la hâte.
Vu d'ici on pourrait juste croire à une délinquante perverse.
Certes, ce n'est pas loin de la réalité.
Lorsqu'ils sortirent de la salle de bain, quelques heures plus tard, elle prit juste son sac à main et sortit suivie par son Pokémon.
Le Pokémon regarda sa maîtresse, toujours aussi belle et bien apprêtée malgré sa hâte perpétuelle.
- Quoi ? Tu veux savoir ce qu'on va faire après ?
Il hocha la tête.
- Je vais te le dire : Je compte quitter cette région de merde. Ras le cul de ces bouseux.
Lucario sembla l'écouter avec grande attention.
- Je compte aller à Sinnoh, c'est là qu'ils m'attendent le moins. Tu sais, les keufs.
Elle passa sa main dans la sienne. C'était une habitude qu'elle avait prise à force de passer autant de temps avec lui. Sa patte était si douce et rassurante qu'elle s'y trouvait comme réfugiée.
- Bref, et surtout je pense que c'est là-bas qu'on trouvera Bruisseliandre. J'en suis sure maintenant. J'ai trop longtemps esquivé la région de Sinnoh. On va s'y rendre vite-fait et on va trouver cette saloperie de...
Elle entendit une porte grincer plus bas. Elle descendit avec Lucario et s'aperçut qu'un vieil homme l'écoutait.
Ni une ni deux, Laetoli frappa ladite porte d'un magistral coup de pied. Lucario fit le guet devant la porte, au cas où quelqu'un essaierait de gêner sa brave maîtresse.
Le vieil homme habitait l'hôtel depuis peu et malheureusement il était assez indiscret. Tout en frappant le vieil homme dans les côtes elle criait en direction de Lucario :
- TAIN, DIRE QU'A CAUSE DE CONNARDS COMME LUI JE SUIS RECHERCHEE !
Lucario balaya les marches des yeux.
- MAIS REGARDE MOI CETTE MERDE IL CRACHE DEJA SON SANG !
Lucario resta stoïque.
- PFFF ! LOPETTE !
On entendit un bruit de crachat.
Elle ressortit en soupirant.
- Quel enculé ! J'lui apprendrais moi à bien écouter aux portes !
En descendant elle vit une autre porte entrouverte. Elle frappa la porte avec le pied, de sa méthode brusque et désormais brevetée, et vit qu'elle avait fait tomber une femme. Ses trois enfants étaient derrière elle, et visiblement n'étaient pas prêts à sortir. Elle écoutait aussi aux portes.
- Mais quelle pute !!!
Laetoli s'empara du chouchou de la femme et le jeta par la fenêtre de la cage d'escalier devant la fillette et les deux petits garçons.
- Conasse !!
Et elle descendit dans la plus simple normalité aux côtés de son Pokémon.
Elle sortit de l'hôtel. Le réceptionniste la rappela à l'ordre.
- Mademoiselle vous n'avez toujours pas réglé votre chambre...
- Ta gueule connard !
- Mademoiselle je vais devoir appeler la...
- Aurasphère !
Lucario défonça le comptoir. Le réceptionniste se dispensa de tout mouvement. Laetoli ne se dispensa pas d'insultes :
- Sale fils de pute ! La prochaine fois tu fermeras ta gueule !!
Elle sortit de l'hôtel avec son ami et amant Pokémon.
- Décidément...
Ils firent quelques pas dans la rue. Elle rata un bus.
- Putain Nénucrique quelle ville de merde !
Elle repéra un feu rouge.
- Heureusement il y a l'alternative !
Elle marcha jusqu'au feu et se recoiffa. Elle regarda Lucario.
- Je fais assez pute ?
Il hocha la tête à contrecœur, puis sembla gêné. Elle lui caressa la tête.
- Excuse-moi. Je n'ai pas à être méchante avec celui que j'aime. Je suis juste un peu énervée
Il sourit. Une décapotable s'arrêta devant elle.
- Hey salut poupée.
Elle sourit de son air le plus provocateur.
- Ouais salut beau gosse ! Dis-moi tu m'emmènes jusqu'à Sinnoh ?
- Tu veux pas aller jusqu'à mon slip ?
Elle regarda Lucario, montra le type et soupira.
- Forte-Paume !
Lucario sauta dans la voiture, attrapa le type et le jeta sur le trottoir d'en face.
- WHAAAAAA !!!!
Laetoli monta dans la voiture.
- Ça t'apprendra à te croire attirant ! Connard !
Elle s'assit, Lucario à côté d'elle et se mit à conduire, grillant un feu rouge.
Le type jeté du cabriolet décapotable appela la police
***
Commissariat de Sinnoh.
Le capitaine Huygens finit de ranger ses papiers.
On entra.
- Chef, on a une dépêche de Hoenn.
- Ah oui ?
Huygens en avait vu. Il avait déjà le crâne dégarni de cheveux blancs et une belle moustache.
Il s'empara de la feuille. Il n'en crut pas ses yeux.
- Oh non... Vous m'appelez le bureau Connors s'il vous plait.
- Quoi, les types chargés de la fameuse Laetoli Connors ?
- OUI !
***
- Messieurs-dames, l'heure est grave. La jeune femme que vous avez été chargés de pister il y a 3 ans arrive à Sinnoh.
Un grand brun hocha la tête.
- Alors cette pute de Connors arrive ici.
Une rousse aux cheveux frisés soupira.
- C'est loin d'être une pute quand elle est en face de toi...
Un homme aux cheveux grisonnants ricana.
- On sait où elle va c'est un avantage...
- Tout à fait ! Elle est sur la Transrégionale, au nord de Nénucrique pour rejoindre Bonaugure. Nous ne devons pas laisser passer une occasion pareille.
Les trois types du bureau Connors regardèrent Huygens.
- On sait qu'elle a un point faible : Elle ne tient pas son Lucario dans une Pokéball. Ca la ralentit considérablement.
- Et vous proposez quoi ?
- Justement messieurs-dames. J'attends vos idées.
La rousse, le brun et le grisonnant se regardèrent.
***
La voiture fonçait à vive allure sous un soleil de plomb.
- Cette carlingue à la con n'avait même pas le plein ! Et encore moins la clim ! Et ce pédé osait se la péter ? Bah putain y’avait franchement pas de quoi !
Lucario regarda sur les côtés. Il montra des panneaux. Laetoli baissa ses lunettes de soleil.
- Une station-service ! Je félicite ta réactivité !
Lucario sourit. Elle lui sourit en retour.
- Ça sera récompensé... Ne t'inquiète pas.
Ils s'arrêtèrent à ladite station essence.
- Bon, pas question de me faire remarquer si tôt... J'ai un peu de fric, parfait.
Lucario eut la présence d'esprit de fouiller la boîte à gants. Il en sortit une liasse.
- Putain de merde ! Je suis trop forte je tombe toujours sur de gros poissons pleins aux as !! Merci Lucario !!!
Laetoli s'arrêta à la pompe. Elle demanda au Vigoroth de faire le plein, et elle lui passa quelques billets. Puis elle entra dans la superette.
Chouette la climatisation. En plus peu de monde. Pas plus mal.
Il y avait en tout et pour tout quatre personnes. Un type louche, probablement un junkie, veste kaki, cheveux noirs en bataille mais belle gueule. Une dame enveloppée mais bien habillée – Surement une routière. Un mec blond aux cheveux courts levés en l'air plutôt mignon. Et le caissier, un chinois.
Elle soupira, tellement elle transpirait, mais l'air frais lui faisait du bien.
- Tu viens, Lucario ?
Ils se dirigent vers les toilettes. Elle se débarbouille.
- Eh bé. Rien à faire, l'eau fraiche ça vous change une femme.
Lucario se tenait derrière elle, adossé à côté des portes des toilettes.
Elle se tourna vers lui.
- Ah oui... C'est vrai, je devais te récompenser...
Lucario sourit. Elle prit son sac et la direction des toilettes. Elle y entraina le Pokémon.
Après avoir consciencieusement verrouillé la porte, Laetoli embrassa Lucario. Leurs deux langues se caressèrent avec amour et délice. Elle l'étreignit et l'une de ses mains caressa le bas-ventre du Pokémon combat.
Laetoli ne voyait rien de sale à partager un moment charnel avec son Pokémon. Pour elle, Lucario était plus humain que bien des hommes qu'elle avait rencontré dans sa vie. Elle avait avec lui toute une histoire très longue et très compliquée, mais c'était ce Pokémon là qu'elle aimait. Lorsqu'elle sentit l'organe qui n'atteignait cette taille qu'en période de reproduction, elle se baissa et prit l'objet du désir en bouche, appréhendant délicatement la partie intime.
Lucario se tint aux murs tant l'excitation était forte. Ce n'est pas quelque chose qu'une femelle Lucario lui ferait. C'était si bon, cette façon de stimuler cette partie précise de son corps. Elle savait exactement comment s'y prendre avec ça. Lucario gémissait, frissonnait, tressautait d'excitation Lorsqu'elle se releva, il ne résista pas à l'envie de l'embrasser de nouveau.
Il voulut lui rendre la pareille mais elle hésita.
- Euh, j'ai pas trop envie d'enlever ma robe...
Il la retourna en la plaquant contre la porte.
- Rrrr... J'adore quand tu fais ça.
Il gémit doucement et dégrafa délicatement la robe de sa chère dresseuse. Il lui caressa l'épaule avec tendresse. Elle lui envoya un sourire.
Il se pressa contre elle. Elle sentait l'imposante chose entre ses cuisses, ce qui lui fit pousser un frémissement d'excitation.
- Tu veux y passer tout de suite ?
Il lécha le cou de sa chère maîtresse, puis remonta vers les oreilles.
- Lucario, tu me rends folle...
Il la tourna violemment en la plaquant dos à la porte, nue.
Elle le laissa faire. Et ne put retenir un cri lorsqu'il passa à l'acte. C'était si bon...
***
Dans la superette, la routière entendit les cris, car elle se trouvait près des toilettes. C'était la résonnance qui lui parvenait.
- OH OUI ! OH OUI MON DIEU OUI ! PLUS LOIN OH, OH... OOOOOH....B... BAISE MOI PUTAIN OH OUI OOOOH....
Elle préféra se retenir d'aller ne serait-ce que se laver les mains. Et puis elle s'aperçut qu'il ne manquait personne dans la superette. Et que la fille était rentrée suivie d'un Pokémon...
Non ce n'est pas possible...
Son processus de réflexion qui n'avait jamais aussi bien fonctionné jusqu'alors cessa derechef lorsque soudain, quelqu'un hurla :
- PLUS PERSONNE NE BOUGE ! C'EST UN HOLD UP !
Le junkie avait crié, et pointé un pistolet.
La routière oublia ce qu'elle avait entendu
Le blond leva les mains en l'air
Le chinois soupira car visiblement c'était pas la première fois et leva les mains.
Lucario jouit en Laetoli et ils s'effondrèrent sur le sol humide des toilettes pour dames.
***
Elle remit sa robe en vitesse.
- T'étais pas obligé d'aller jusque-là... Mais c'était pas mal.
Il sourit, puis elle s'approcha de lui afin de partager une nouvelle étreinte.
- Je t'aime tellement...
Ils sortirent. Les talons de Laetoli claquèrent au sol.
- Bon, on fait deux-trois emplettes et on...
En sortant elle vit le type maintenir les trois autres au sol. Il la pointa au révolver.
On aurait pu croire Laetoli folle au point de se lancer dans l'action, de traiter ce type de connard, mais ce n'est certainement pas ici qu'elle devait mourir.
Elle leva les mains. Lucario voulut attaquer mais elle le retint vivement. Elle lui chuchota : « Ce n'est pas la première fois qu'on est dans une telle situation. Tu sais comment je réagis dans ce genre de cas. »
Ils vinrent s'asseoir entre la routière et le blond, avec à côté le caissier chinois. Laetoli regardait bien fixement le junkie.
Il avait la démarche pantelante. Surement une blessure ou une affliction plus grave à la jambe qu'il trainait. Son œil torve reflétait un manque certain d'actifs sur son système nerveux. Et surtout il avait un flingue.
- Bon écoutez-moi bien... Je vais pas y aller par quatre chemins... J'ai besoin de fric ! Alors toi le jaune, tu vas foncer à ta caisse et tu vas me ravitailler...
Le commerçant ne voulait pas bouger.
- BOUGE TON CUL OU JE LES BUTE TOUS !!!
Il se leva en criant un salamalec chinois puis il se mit à sa caisse. Le junkie se mit à ses côtés.
Les quatre autres otages étaient Laetoli, Lucario, le blond et la routière. Une conversation s'engagea.
- Eh ben, quelle galère ! sourit le blond
- Ouais, sympa le cottage, j'aurais préféré deux ou trois transats sur une terrasse mais sérieux là ça fait presque chambre avec vue...
Le blond se contenta d’un simple sourire face au cynisme de la brune.
- Vous croyez qu'il va nous tuer ? demanda la routière
-Non, il va juste nous demander gentiment de partir après qu'on lui ait donné des bonbons... Restez calmes et tout ira bien...
- QUOI T'AS RIEN ??? ESPECE DE TROU DU CUL !!!
On entendit des coups et des cris.
- Bah putain... s'étonna la routière.
- Ce radin de chinois lui a fait le coup du double fond de caisse...
- Double fond ? s'étonna le blond, intéressé.
- C'est un truc dont se servent les commerçants qui se croient malins, il y a deux tiroirs caisse qui s'activent chacun par une combinaison de boutons différente. Le truc c'est que souvent ça amène plus de morts que ça ne sauve de vie. Les gens ne comprennent pas qu'il vaut mieux donner 500 Pokédollars à un drogué que se faire shooter la tête par un drogué. Dans le premier cas au moins on reste en vie. C'est l'avantage
- T'ES QU'UN SALE FILS DE PUTE DE JAUNE !!! TU ME DEBECTES !!!
Il revint vers ses otages.
- Okay donnez-moi votre fric ! Toi !
Le blond sortit son porte-monnaie. Habituellement il aurait eu sa fierté mais galvanisé par les paroles de Laetoli, il donna volontiers ses 1500 Pokédollars.
- C'est bien... La petite !
Laetoli oublia le sobriquet et donna le fric qu'elle avait sur elle à la base : 110 000 Pokédollars. Elle se garda bien de mentionner la liasse.
- Okay. La grosse.
- Je n'ai rien...
- Quoi ? Quoi ?
- Excusez-moi j'étais venue avec mon sandwich pour manger au frais et...
- MAIS T'ES QU'UNE SALE PUTE !!! MAIS TU TE RENDS PAS COMPTE BORDEL !!!
Laetoli tira discrètement quelques billets de la liasse. Pendant que le tireur se défoulait au pied sur des paquets de chips, elle demanda à Lucario d'utiliser son contrôle de l'aura pour glisser les billets sous la main de la routière qui regarda Laetoli. La jeune fille hocha la tête.
- Oh attendez, j'ai retrouvé quelques billets...
Il se saisit de l'argent ce qui calma un instant sa fureur. Mais pas à propos de la caisse. Il ramena le chinois ici.
- T'as vraiment pas de fric toi ? T'es sur ?
- Non ! Moi pas argent !
- FERME TA GUEULE !!! T'AS SUREMENT DU FRIC ICI MERDE !!! JE VAIS TOUS VOUS SHOOTER LA GUEULE SI CA CONTINUE !!! VOUS VOUS RENDEZ PAS COMPTE PUTAIN !!!
- Hé !
Le regard injecté de sang du junkie se jeta sur Laetoli. Il observa la jeune fille plutôt sexy bien qu'un peu goth avec ses gants et ses bas-résille et sa robe toute noire...
- Qu'est-ce que t'as toi ?
- C'est pas à toi que je parle. Hé, le chinois ! Montre-lui la deuxième caisse !
- Non ! Pas de deuxième caisse ! Moi pas voir de quoi vous parler ! HAAAYAAAA....
Le junkie avait écrasé violemment le pied du caissier.
- Toi le sale fils de pute de chintok tu vas aller près de la caisse et me montrer de quoi elle parle la gamine !
Laetoli soupira devant la détermination du commerçant. Elle se leva sous les yeux effarés des deux autres otages.
- Restez-là. On sort tous dans vingt minutes au pire.
Le caissier s'assit aux côtés de Lucario, à la place de Laetoli.
- Lucario, s'il y en a un qui se lève, je t'autorise à leur démonter la gueule... mais je pense que ça n'arrivera qu'avec le caissier.
Elle était suivie par le junkie qui la pointait du barillet.
- Oh et autre chose... S'il y en a un qui appelle les keufs, tu fais pareil.
Il répondit d'un cri affirmatif.
- Bah dis-donc ma grande tu le tiens à la baguette ton renardeau...
- C'est loin d'être un « renardeau ».
Elle se plaça à la caisse. Elle n'y connaissait rien mais elle réussit à simuler l'entrée d'un prix à l'aide d'un paquet de bonbons, ces trucs vendus en caisse en masse et qui sont généralement dégueulasses.
Bref le junkie eut son dû.
- Merci petite... Dis donc ça te dit de passer un moment sympa là...
- Dégage.
- Allez, juste un petit...
Elle lui attrapa l'entrejambe et lui serra très fort entre son poing.
- Aïe... Aïe-Aïe-Aïe...
Il répondait faiblement comme si il était sous l'effet second du manque de stupéfiants
- Tout dans le flingue, rien dans le slip. Barre-toi avant que je ne te démonte.
Le junkie traine la patte se cassa en « courant », trainant sa jambe visiblement meurtrie. Lorsqu'elle entendit une moto partir, Laetoli se redressa et souffla.
- C'est bon !
Les autres otages se levèrent. Lucario se serra contre Laetoli.
- Ça va, ça va. Je ne courrais aucun risque.
- Merci beaucoup, s'écria la routière, j'ai cru que j'allais y passer. Je ne sais pas comment vous remercier...
- Pas la peine de me rembourser, c'était pas mon argent.
- Merci beaucoup... Sans vous on serait morts... soupira le blond encore choqué.
- Allons, allons...
Le caissier hurla. Il revint vers Laetoli.
- Vous remboursez moi !!! Perdu beaucoup argent moi !!
Laetoli regarda le caissier chinois.
- Vous rembourser !!!
Elle lui asséna un violent coup de poings puis de multiples coups de pieds sous les yeux effarés du blond et de la routière. Lucario regardait sa maîtresse les bras croisés, habitué à ce genre de scènes.
Puis elle cessa.
- Voilà. Je vous ai laissé en vie. Ça fera 5000 pokédollars pour mon acompte.
Elle sortit suivie par la routière et le blond alors que le commerçant gisait au sol. Elle revint pour prendre de la bouffe.
***
Laetoli et Lucario virent que la voiture avait fait le plein. Chouette.
- Bon, je vais repartir, j'ai une livraison importante à Hoenn.
- Bon courage à vous, par cette chaleur ça doit être éreintant.
- Oh non ça va, il fait frais dans mon cockpit.
- Simple curiosité, vous allez ou exactement ?!
- A Poivressel. J'ai encore du chemin !
- Oui je situe bien...
- Au revoir !
Laetoli se tourna vers le blond qui semblait embêté.
- Euh...
- Quoi, qu'est-ce qu'il y a, merci et tout le tralala, j’suis une putain de super-héroïne...
- Bah oui et euh... Il est reparti avec ma moto...
Elle soupira.
- Pas mon problème.
- S'il te plait... Laisse-moi partir avec toi !
Laetoli s'étonna. Lucario d'autant plus.
- Je prends pas de passagers ! T'as cru que c'était quoi, l'autobus putain ???
- Mais comment je vais faire...
- T'es un mec nan ? T'as qu'a rouler des mécaniques et une poulette t'embarquera dans son engin de malheur, tu vas voir.
- Non s'il te plait... Je suis en chemin vers Sinnoh, c'est très loin et j'ai cru voir que tu te dirigeais vers le nord...
- Bon.... On te dépose à Sinnoh mais c'est tout.
- Merci !
- C'est quoi ton petit nom ?
- Je suis Damien... Damien Harris !
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DOSSIER DE POLICE N° 9438
Objet : Damien Lewiston Harris
Ville natale : Algatia
Âge : 21 ans
Signe astrologique : Sagittaire
DESCRIPTION :
Blond aux cheveux courts et hirsutes. Chemise bleue claire. Assez bronzé. Petite barbe de trois jours. Pantalon noir. Ceinture noire avec boucle or.
FAITS REPROCHES
-Meurtre et vol d'organes
-Accusé de relations inappropriées avec ses Pokémon
-Coups et blessures sur mineur
-Spéculations de cannibalisme
PARTICULIARITES
-Aucun lien entre ses victimes – Tue au hasard
-Grand talent de manipulateur
-Roi de l'évasion
-Bisexuel
CASIER JUDICIAIRE
-Déjà inculpé pour nombre de ses crimes
-A toujours réussi à s'échapper
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Damien se trouvait entre Laetoli et Lucario. Il regardait les deux successivement.
- Alors Damien, qu'est-ce que tu vas faire à Sinnoh ?
La voiture roulait à vive allure.
- J'ai quelque chose à faire.
- C'est pas le genre de réponse qui me convient...
Il soupira.
- J'ai quelqu'un à tuer.
Laetoli hocha la tête.
- Ouah. Tu caches bien ton jeu. J'ai quelque chose à craindre ?
- Non. Toi et moi on est pareils.
Elle sourit.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- Les cris que tu poussais dans les toilettes.
Elle se mordilla les lèvres et hocha la tête.
- Je te rassure. J'adore ça aussi.
- Sauf que toi t'es un sale connard d'esclavagiste qui enferme ses Pokémon dans des balles austères.
Il montra ses quatre Luxe balls.
- Tu te trompes. Je ne choisis que le meilleur pour eux.
- C'est une alternative presque acceptable, ouais. Et toi aussi tu... joues avec la loi ?
- Tout à fait. Peut-être moins que toi, t'as l'air d'être une sacrée furie...
- J'ai jamais tué personne non plus....
- Ah... Ah on n'est pas si pareils que ça alors.
Laetoli regarda Damien et elle éclata de rire.
- On va pas s'ennuyer...
- Nan. On a le sang chaud tous les deux j'ai l'impression.
Laetoli sembla soudain réaliser quelque chose.
- Excusez-moi j'étais venue avec mon sandwich pour manger au frais et...
- Bon, je vais repartir, j'ai une livraison importante à Hoenn.
- Bon courage à vous, par cette chaleur ça doit être éreintant.
- Oh non ça va, il fait frais dans mon cockpit.
Laetoli s'étonna.
- On n'est pas les seuls...
***
Une moto se dirigeant vers Hoenn s'arrêta au milieu du chemin.
Le type s'alluma une clope et sortit un téléphone satellite.
Il appela.
- Ouais. C'est moi. Tout s'est bien passé. J'ai placé l'émetteur sur la petite. Vous allez pouvoir m'enlever ce putain de bracelet électronique ça me nique la jambe...
« Non Nathaniel. Nous avons une autre mission à vous confier. »
- BANDE DE FILS DE PUTE !!! VOUS AVIEZ DIT QUE...
- NOUS SAVONS mais il y a un intempestif.
- C'est-à-dire ?
- Dans la superette, que vous avez attaquée, il y avait un autre homme recherché. Damien Harris. Visiblement ils se sont acoquinés et se dirigent vers Sinnoh.
- J'en ai rien à faire !
- Si vous voulez qu'on vous enlève ce bracelet et qu'on vous rende votre liberté, remplissez votre contrat. Suivez-les et empêchez Laetoli Connors de rejoindre Sinnoh. Fin de la transmission.
Nathaniel coupa la communication et soupira.
- Connard...
***
Laetoli quitta la route lorsque le soleil fut au plus bas.
- Tu fais quoi ?
- J'ai le droit de dormir quand même ?
Elle alla cacher la voiture derrière un rocher aux côtés d'un arbre proche de la mort.
- Voilà. On va pouvoir manger et dormir.
Elle s'empara des sandwiches sous plastique et de l'eau qu'elle avait volée à la superette. Lucario suivit sa maîtresse. Damien descendit aussi de la voiture.
- Besoin de feu ? Demanda Damien
- Si tu peux oui c'est bienvenu...
Lucario s'empara de l'arbre mort et il le réduit en tas de bois sec.
Damien prit une ses Luxe Balls.
- Galopa !
Le Pokémon cheval apparaît et se cabre.
- Tout doux ma belle. Flammèche !
Le feu fut allumé et la pouliche se réfugia dans la Pokéball. Laetoli regarda Damien en lui faisant signe. Il secoua la tête.
- Non, jamais avec elle. On n'a pas le « feeling ».
Laetoli hocha la tête. Damien s'assit.
- Par contre ça m'arrive éventuellement avec deux autres.
- Deux ?
- Ouais. J'ai des relations sexuelles avec deux des autres Pokémon, un mâle et une femelle.
- Ah... Je n'ai jamais essayé les femelles. Je n'aime que Lucario.
- Oui, vous avez l'air d'avoir bien bourlingués tous les deux.
Ils partagèrent la nourriture et l'eau.
- Alors, Damien, toi aussi tu es recherché par ces fils de pute ?
- La police ? Ouais... J'ai commis des choses moches. J'ai tué, j'ai volé des morceaux de morts...
- Ouah... Tu frappes aussi ?
- Ca m'arrive, pas aussi fort que toi avec le chinois... Moi c'est plus... Pour voir la douleur.
- Un sadique...
- Exact.
- Au premier abord, t'as pas l'air méga dangereux...
Il sourit puis prit un air triste.
- Merde, je suis un pauvre petit gosse qui se retrouve dans une prise d’otages au milieu d'une supérette... Je ne sais pas comment faire pour survivre !
Laetoli sourit.
- On peut manipuler n'importe qui avec un peu d'expérience. C'est facile.
Lucario se serra à sa maîtresse.
- J'espère que le capot de cette foutue caisse fonctionne. S'il caille ce soir...
- Oh on a tous les deux de quoi se réchauffer.
Laetoli hocha la tête.
- J'avais pas pensé à ça... Tu vas devoir dormir dehors.
- Quoi ? Mais...
- Eh ! C'est toi l'invité non ? C'est ma caisse !
- Pas ma faute si j'ai perdu ma moto...
- En fait non ce n'est même pas ma caisse.
- ...... Et ce n'était pas ma moto.
- On est quittes. Par contre tu mens beaucoup ça c'est un peu chiant.
- Je mens pour arriver à mes fins. Mais derrière c'est comme pour tout le monde. Il y a « la » raison.
Laetoli hocha la tête. Puis elle soupira.
- Tu as un... Un but, un objectif ? A part tuer celui que tu dois tuer.
- Pas vraiment, à part prendre du plaisir à vivre. Et toi ?
Laetoli regarda vers l'horizon.
- Moi je cherche Bruisseliandre.
Damien plongea ses yeux bleus azur dans ceux de Laetoli.
- Ouah. Dire que j'en ai juste entendu parler...
- Je veux à tout prix découvrir cet endroit. Je veux savoir ce qu'il renferme.
- J'ai entendu dire que c'était un lieu très reculé du monde...
- Ouais. C'est un endroit d'où personne n'est revenu. Je veux y aller et en ressortir vivante. Comme ça j'aurais fait quelque chose d'infaisable.
Damien sourit.
- Et pourquoi la filière illégale ?
- Parce que quand tu cherches quelque chose, il faut pourvoir aller partout. Le problème c'est qu'il y a des lieux non-autorisés ou des connards te barrent le chemin, et comme je suis une sale curieuse déterminée à avoir ce que je veux...
Ils se regardèrent.
- Il y a autre chose, j'ai l'impression... Que tu as envisagé les risques.
- Pas faux. J'étais une petite fille un peu prude à une époque. Grâce à Lucario ça n'est plus pareil.
Le Pokémon semblait dormir.
- Quand j'étais au collège, les professeurs me considéraient comme une salope anarchiste. Je refusais les dissections, je soutenais des thèses auxquelles je croyais...
- Grave erreur.
- Carrément ! A l'école, penser est un acte de rébellion suprême ! Avoir ta propre opinion c'est du suicide ! Et bref, j'avais Riolu à l'époque, et c'était mon seul ami. Un jour lors d'un exercice il a évolué. Dès lors j'ai refusé de l'enfermer dans une Pokéball, je voulais qu'il soit en permanence à mes côtés.
Damien hocha la tête.
- Un soir en rentrant chez moi je me suis faite agresser par des types qui n'appréciaient pas ma façon de voir ni d'être. Lucario n'a pas pu me défendre... En rentrant nous étions en larmes et toutes mes souffrances se sont transformées en une forme de dépravation psychologique. Je me suis blottie contre Lucario et nous avons fait l'amour pour la première fois. J'avais seize ans et demi. Et bon dieu que ce fut bon...
Damien s'étonna.
- Par la suite je suis devenue encore plus extrémiste. J'ai rompu les ponts avec mes parents et je passais mon temps à fureter à la bibliothèque pour chercher des renseignements sur Bruisseliandre, et un jour j'ai trouvé ceci.
Elle sortit de son sac fourre-tout une page de livre. Blanchâtre et vide, elle ne comportait en son milieu que la seule mention :
« Celui qui saura chercher plus loin que ce que les yeux croient voir
Celui qui saura voir plus loin que ce que l'horizon permet
Alors celui-là trouvera ce que nommément nous appelons
Bruisseliandre, terre immaculée »
- Depuis, moi, Laetoli Connors, je parcours le monde en cherchant au dépens de la terre entière ce que je cherche.
- Ouah... Tu défends bien ce que tu avances... Faire ce que tu fais seule c'est dingue.
- Je sais qu'on peut me prendre pour une illuminée ou mal me juger sur mes actes mais... Tout ce que je cherche c'est à être comprise, et ça il n'y a que Lucario qui a réussi à le faire.
Damien acquiesça.
- Je me doute... Ça n'a pas dû être simple pour toi.
- Et pour toi non plus, ça se sent.
Damien hocha la tête.
- J'ai vingt et un ans, et...
- Ouah ! Deux ans de plus que moi !
- Tu as dix-neuf ans ?
- Ouais !
- Tu fais tellement plus...
- Ne m'insulte pas non plus, connard...
- Enfin bref... J'ai vingt et un ans, et j'ai été élevé par une famille catholique très pratiquante.
- Toutes mes condoléances.
- J'avais toujours un comportement assez violent. On m'a vite pris pour un enfant à problèmes alors j'ai vite été en internat, à l'âge de douze ans. J'y ai alors connu mes premières amours...
- Humaines ou...
- Eh bien avant tout je m'étais amouraché d'une splendide femelle Fouinar avec qui j'ai passé de merveilleuses nuits dans le poulailler du surgé...
- Tu es de Hoenn alors... C'est quelque chose qui se faisait beaucoup dans certains villages de l'est de Hoenn, de mettre des Fouinar comme gardiens de poulailler.
- Tout à fait, et ensuite, par chance, les gardiens du dortoir étaient pédophiles.
Laetoli se couvrit la bouche.
- J'ai eu la même réaction que toi au premier abord. Au départ c'étaient des viols mais ensuite j'en ai redemandé. Puis avec les copains nous faisions des virées dans le dortoir des filles pour leur montrer ce que nous avions appris...
- La vache...
- Rassure-toi. Tous les adultes qui m'ont souillé sont morts. Une nuit, alors que j'avais treize ans sonnés, je tuais au poignard tous ces mécréants dans mon sommeil. On m'envoya alors à la maison d'arrêt d'Atalanopolis d'où paraît-il on ne s'évade jamais.
- Pour sûr, déjà s'échapper de la ville c'est chaud...
- Pas si tu détournes un hélicoptère de ravitaillement.
- Ouah...
- Depuis j'ai voyagé à travers le monde, comme toi. A seize ans, j'ai eu une romance avec une jeune fille qui... était terriblement malade. Il lui fallait plusieurs greffes d'organes. J'ai tué des dizaines de personnes, fait des formations pour trouver moyen de la sauver... Aujourd'hui elle est en vie mais au vu de la liste de mes crimes j'ai dû faire une croix sur elle et la laisser vivre. Depuis je suis en cavale.
Les deux se sourirent. Ils étaient tous les deux des détraqués de la vie, ça c'était sûr, mais cette soirée qu'ils avaient passés à tout se dire, comme ça, parce que parler ne changera rien, cette soirée restera comme une des plus belle de leur vie.
Ils s'étaient trouvés.
***
Le lendemain matin, un camion s'arrêta dans les entrepôts de Poivressel.
Marianne Tardiez est une routière de grand renom. A 51 ans, elle a parcouru les quatre coins du pays. Johto, Sinnoh, Hoenn, Kanto.
Elle rentra le camion dans le grand local. Elle descendit de son superbe engin et fut accueillie par un scientifique.
- Madame Tardiez nous ne saurions vous remercier de ce que vous avez fait.
- Ça ne m'a pas grandie mais bon, moi je ne fais que transporter, je veux rien avoir à voir avec la marchandise. Je compte sur vous pour que mon nom n'apparaisse nulle part.
- Vous l'avez croisée ?
- La gamine ? Ouais. Rassurez-vous, elle n'a rien remarqué. J'avais fini quand elle est arrivée. Le chinois m'a aidée.
- Je peux voir la marchandise ?
- Et m'en débarrasser, mais très certainement !
Ils marchèrent jusqu'à l'arrière du camion. La petite femme ouvrit les verrous avec force et savoir-faire.
Les deux portes s'ouvrirent. L'homme observa et hocha la tête.
- Parfait dites-moi. Parfait.
- J'ai juste chargé...
Des boites. Des boites réfrigérantes.
- Vous allez en faire quoi, si je puis me permettre ?
- Eh bien, leur contenu va vite partir en magasin.
- J'ai l'habitude de distribuer de la nourriture mais de celle-là, jamais.
- La viande synthétique c'est fini. Place à la viande de Pokémon !
- On a rien regardé, avec le chinois. On avait trop peur, vous pensez bien. Par contre on a été pris dans un vol à main armée...
- Oui, nous avons choisi de ne pas vous prévenir. Comme Laetoli Connors est sous le fait d'un mandat d'arrêt international, la police a organisé une opération afin de lui placer un émetteur. Ainsi elle est repérable pour les policiers.
- Aaah. Bon, bah j'veux pas vous retarder, je vais boire un coup et vous laisser décharger tout ça.
- Merci bien.
L'homme, Darwin Farrell, appela trois de ses hommes pour qu'ils déchargent le camion.
***
La route était si monotone.
Mais ils la tenaient enfin, et peut-être même Damien Harris.
- Elle ne pourra pas nous échapper cette fois-ci ! L'émetteur est bien placé, on la tient !
Il devait être 11 heures.
- C'est un miracle que cette petite garce fasse la grasse-matinée.
Trois voitures de police étaient sur le coup.
- Elle ne bouge pas en plus... C'est hallucinant.
- L'occasion est trop belle ! On va enfin l'arrêter !
- Si elle dort en plus ce sera facile.
Les trois voitures quittèrent la route jusqu'à rejoindre un endroit reculé, avec un rocher et un arbre dépossédé de quelques branches
- On l'a, on l'a !!!
Ils s'arrêtent à distance par précaution. Après tout, c'est une femme dangereuse accompagnée d'un psychopathe.
Ils sont six hommes. Forcément trop peu.
Ils s'avancent.
L'un d'eux s'aperçoit que la voiture est là, mais vide.
- QUOI ???
- Vérifie les capteurs.
- Elle a laissé sa robe !! Quelle pouffiasse !
La robe était pliée un peu plus loin sur le sol, après un tas de bois brûlé
- Elle avait autre chose à se mettre ?!
- Putain...
Ils s'approchèrent de la robe soigneusement pliée. Lorsqu'ils la vérifièrent, leurs voitures furent englouties sous terre. Trois voitures de moins.
- HE !!!
- LES CAISSES !
Ce fut ensuite à leur tour d'être emportés sous terre à une vitesse vertigineuse.
***
Peu après, un immense Hippodocus sortit de terre un peu plus loin et ouvrit grand la bouche pour laisser sortir Damien, Lucario et Laetoli.
- Super ! Pas mal comme truc !
Damien rappela son Pokémon, un gros mâle visiblement très paisible, puis il se dirigea avec Laetoli et son Pokémon vers la décapotable rouge.
- En route pour Sinnoh, mauvaise troupe.
***
La nuit passée...
Alors que dans la voiture Laetoli se déshabille, Lucario commençait à s'endormir. Alors qu'il était derrière elle, et qu'elle commençait à enlever sa robe, Lucario fut frappé à la truffe par la bretelle. Mais fort.
Il geignit. Laetoli se retourna.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Oh pardon... je t'ai réveillé ? Cette voiture est minuscule ! Il me faudrait un Van ! Oh... c'est quoi ça...
Peu après, elle sortit de la voiture dont le capot était mis.
- Damien ! Dam.... Whoups !!!
Il était dans son sac de couchage visiblement très intime avec une femelle Lockpin. Laetoli resta retournée. Damien l'aperçut.
- Excuse-moi, Laetoli que se passe-t-il...
- Pardon, euh... Je crois qu'on s'est fait pister. J'avais un émetteur sur ma bretelle.
- J'ai rien vu...
- Moi non plus, ça doit être ce type à la superette. Ou cette routière. On est entourés de gens louches j'ai l'impression.
Damien se releva, à moitié nu. Son Pokémon lapin recula un peu.
- Bon, on va essayer d'avoir les policiers avant qu'ils ne nous aient. D'ici, on peut aisément savoir qui arrive de la route. J'ai un Pokémon qui sans problèmes peut nous aider à leur échapper. Mais il va falloir me faire confiance.
- Pas de soucis. Tant qu'on leur échappe.
***
Laetoli avait mis la chemise de Damien qui se retrouvait en débardeur.
- Ca fait tout drôle d'être en petite culotte pour conduire !
- Hahaha ! Par contre ça ne t'a pas fait drôle d'être dans la bouche d'un hippopotame des sables !
- Il devrait se laver les dents à propos !
- Pffffhahahaha !!
- Hihihihi !
La voiture se dirigeait vers le bon pays de Sinnoh.
Et là-bas ce serait le chaos.
Ils en seraient les dispensaires
A SUIVRE
- Allez hop, on repart.
Marianne grimpa dans le camion. Darwin vint la voir.
- N'oubliez pas : Pas un mot sur cette opération.
Elle hocha la tête.
- Rassurez-vous, je suis très discrète. J'ai trente ans de cette putain de carrière, je ne vais rien dire pour la foutre en l'air... Plus que cinq ans et c'est la retraite.
- Livrez ça à la Forge Fuego. Personne ne doit en avoir vent. Vous aurez une grosse commission.
- Bien vu chef.
Une moto s'était arrêtée à un bar de Littorella. Un type en veste kaki buvait au comptoir...
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