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Un nouveau compagnon pour Severus Snape
By : Melindra
Category: French > Harry Potter
Views: 3034 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. - Chapter List
- Disclaimer :
Les personnages de Harry Potter ainsi que les « décors, mots et créatures » sont la propriété exclusive de J.K. Rowling. Il n’y a aucune intention de contre-façon ou de violation de ses droits d’auteur. Cette histoire est écrite pour le plaisir de l’écriture et ne rapportera aucun centime à son auteur.
Cette fanfic se déroule pendant la septième année de Harry à Poudlard.
Avertissement – Cette fic met en relation Harry et Severus sur un plan autre que celui professeur - élève… A savoir une relation homo, quoi ! En clair, si l’idée que Harry ait envie de sauter sur son professeur ou que ce bon vieux Severus fasse subir les pires outrages à Harry, vous dérange ou vous scandalise, ne continuez pas la lecture… Harry est donc majeur et a 18 ans.
Ah et je précise pour ceux qui penserait que ma fic tomberait dans ce genre là : non, ce n’est absolument pas une histoire de zoophilie !!!
Coucou tout le monde !!
Bon pour cette histoire, c’est pas ma faute, enfin pas vraiment. J’ai commencé à parler dragon avec l’un d’entre vous, et voilà..... Voici donc ce que mon esprit a pondu je ne sais plus quand. Bon, ben dites-moi ce que vous en pensez, c’est important.Chapitre 1 - Un dragon dans le pantalon de Severus…
Severus regardait Albus Dumbledore d’un air pas encore glacial, mais qui commençait à se faire polaire.
- Bon d’accord et j’en fais quoi maintenant ?!
- Ben Severus, il a l’air de vous être attaché, remarqua Albus contenant difficilement son amusement.
- Agrippé, oui !!
Il fit une grimace de douleur : le dragon avait de sacrée griffes et allez savoir pourquoi il s’accrochait autant à son cou.
- Rooouuuh !, fit le dragon doré.
- Et puis ce sont vos élèves qui se sont cotisés pour vous offrir un animal de compagnie…
- Mais un dragon ?, protesta Severus. Ils sont interdits ???
- Ah mais, ce n’est pas un dragon comme les autres, rectifia Albus. Celui-là ne deviendra jamais adulte et puis il n’a pas la férocité de ses confères.
- Heureux de l’apprendre, nota Severus avec une certaine acrimonie.
- Bien, approuva Albus sans paraître avoir relevé l’ironie. Il s’agit d’une espèce voisine des Antipodean Opaleye, ou encore des Opaloeil des Antipodes. C’est pourquoi il a d’aussi jolies écailles irisées et nacrées. La seule différence outre sa taille, c’est que lui possède une pupille, dont la couleur reflète son humeur.
- Ah…, fit avec une certaine indifférence Severus qui essayait plutôt de « persuader » le dragon que son cou n’était pas un perchoir.
Définitivement pas.
- Et il est très intelligent, conclut Albus. Un peu comme Fumseck, ajouta-t-il en caressant son phénix.
Le phénix regarda le dragon doré, avant d’émettre un rapide gazouillement qui pouvait s’apparenter au mépris le plus pur…
- Tout ça ne me dit pas comment je m’en débarrasse !
- C’est un cadeau de vos élèves, répéta Albus. Vous devez le garder.
Et là Severus sentit bien la nuance dans la voix du lunatique directeur : en clair, Albus n’admettrait pas qu’il refuse le « gentil » geste de ses élèves de Serpentard. Mais pourquoi, mais alors pourquoi Drago Malefoy avait-il décidé de lui offrir cet animal de compagnie, hein ?
- Bon d’accord, répéta Severus, et je le nourris comment ?
- Oh il mangera la même chose que vous, ne vous inquiétez pas.
- Et pour la toilette ?, insista Severus, cherchant tous les moyens de se débarrasser de ce cadeau encombrant.
- Eh bien, il prendra son bain ou sa douche avec vous, rétorqua Albus avec un bref haussemment d’épaule.
Et Albus Dumbledore retourna à son livre fétiche du moment « de la fabrication des bonbons chez les moldus ». En clair, Severus était congédié, et le dragon lui restait sur les bras. Enfin, plus exactement dans le cou.
Il quitta le bureau du directeur passablement énervé. Lui offrir un animal de compagnie : Non mais ! Et pour quel motif déjà, hein ?
« Parce que je trouve que vous passez trop de temps seul, parrain. Comme ça vous aurez toujours quelqu’un à qui parler. Et puis, il est vraiment mignon ce dragon, vous ne trouvez pas ? », lui avait dit Drago en le lui offrant au nom de tous les élèves de Serpentard.
Franchement, ça l’étonnerait si tous les élèves de Serpentard avaient cotisé. Et puis ce n’était pas dans l’esprit de la maison de faire des cadeaux désintéressés comme ça. Un Serpentard ne faisait de cadeau qu’à son pire ennemi par exemple pour l’empoisonner ou un truc comme ça. Et pourquoi ce fichu dragon s’obstinait à vouloir se tenir au creux de son cou !!
Severus traversait les couloirs sans faire attention à ce qui l’entourait. Les élèves ne manquaient pas de le regarder avec surprise : il fallait dire que le dragon autour du cou, ça faisait quand même un drôle de collier.
Arrivé enfin devant ses appartements, il murmura son mot de passe. Le miroir s’ouvrit, libérant le passage jusqu’à chez lui.
Une fois là, le petit dragon consentit enfin à s’arracher à la tiédeur de son nouveau maître pour voleter de ci de là, avec ce qui semblait bien une intense curiosité.
- Eh dis donc, protesta aussitôt le maître des potions en l’attrapant par la queue.
La réaction ne se fit pas attendre :
- Rrraaaooouhhh !, lança le dragon sur un ton mi-douloureux, mi-vexé, en ouvrant grand la gueule avec l’intention manifeste, ou plutôt le bête reflexe de mordre la main qui lui faisait si mal.
Avec rapidité, Severus le relâcha, avant de l’attraper à nouveau comme un chat par la peau du cou. Et il le rapprocha de lui tout en faisant attention à la gueule hérissée de dents très pointues.
- Albus m’a dit que tu était intelligent, non ?
Le dragon le regarda, ses pupilles tourbillonantes passant lentement de l’orange de la colère au gris du mécontentement.
- Bon alors, de un tu ne casses rien ici, et de deux arrête de te coller dans mon cou !
- Rouh, parut approuver le dragon.
Severus le relâcha à nouveau. Il était clair que le dragon avait compris ce que Severus venait de dire. Parce qu’il se colla autour de la taille du sorcier, comme une ceinture d’un genre nouveau. Il se décolla, visiblement gêné par la robe de sorcier noire qu’arborait le professeur. Et avant que celui-ci ait eu le temps de faire un geste, la petite bête se glissa sous la robe.
- Mais ?
Déterminé, le dragon réussit à se glisser sous la chemise de Severus et s’enroula à nouveau autour de la taille de celui-ci, mais à même la peau.
- Mais ça va pas non ?!, protesta Severus.
La seule réponse fut un curieux ronronnement de satisfaction. Et Snape avait vraiment l’air idiot seul dans sa chambre, un dragon sous ses vêtements, enroulé autour de sa taille, dont il sentait le petit cœur palpiter doucement contre sa hanche.
Après une brève litanie de « J’y crois pas, non mais j’y crois pas !! Je vais tuer mon filleul, si si. Mais après cette sale bête ! » Severus se décida à déboutonner sa chemise pour aller s’entrenir avec l’auteur de son « agression physique ».Là, il vit deux yeux clos qui s’entrouvèrent avec lenteur. Visiblement la petite bête était au septième ciel. Comme en témoignait la couleur d’un rouge profond de ses pupilles. Severus savait bien que le rouge était l’amour. Donc son petit dragon l’aimait et était heureux d’être là, à même sa peau. Il ne savait pas pourquoi, mais tout à coup, il se sentait très fatigué. Il allait s’asseoir pour souffler, avant d’entamer un second round contre le dragon obstiné, car il ne pouvait décemment pas le laisser là. Mais la cloche qui appelait les élèves à se rendre dans leur salle de classe pour les cours de l’après midi retentit :
- Par les c…. de Merlin, jura Snape furieux. Je suis en retard !
Il resta un moment indécis entre ses élèves qui l’attendaient et ce dragon qui ne pouvait pas rester là. Il fit donc une rapide tentative :
- Bon écoute, tu ne peux pas rester comme ça, je dois aller en cours et…
Seul un ronronnement sonore lui répondit. Severus hésita : la petite bête avait de sacrée griffes. Et il ne manquerait plus que l’une de ses pattes ne glisse et… Il fit une grimace à la pensée de la douleur qui l’attendait… Il tenta néanmoins de décoller l’animal qui se prenait pour une ventouse amoureuse.
- Ronh !, protesta le dragon.
Et il se refugia aussi sec dans le pantalon de Severus. La réponse avait au moins le mérite d’être claire et définitive : le dragon était heureux et ne se décollerait pas de son nouveau maître chéri… En attendant, ça faisait une drôle de bosse dans son pantalon à un endroit plus que suspect, et Severus sentait avec une certaine angoisse le souffle de la bestiole à un endroit où rien, mais alors vraiment rien de dangereux n’aurait du se trouver.
Pour être un peu plus clair, le souffle du dragon effleurait la partie la plus sensible de son anatomie d’homme. Il ne manquerait plus que le dragon éternue et c’était fini. Terminé. Kaput. Couic. Il ne serait plus bon qu’à faire eunuque dans un harem. Parce que si la pratique des potions lui avait bien appris une chose, c’était que les sorciers avaient toujours échoué à régénérer un tissu : celui-là. Et avoir un dragon Opaleye miniature, dragon cracheur de feu comme n’importe quel dragon, à cet endroit, c’était probablement l’un des pires scénarios qui fut. Il avait beau y réfléchir, là comme ça, à brûle pourpoint, il n’en voyait pas de pire. Surtout que ça risquait de lui arriver incessament sous peu au moindre geste inconsidéré. Il se voyait déjà à l’infirmerie, devant Madame Pomfresh :
- Mais qu’est ce que vous faisiez avec un dragon dans votre pantalon ?
- Mais c’est pas moi, c’est lui ! Je vous jure !
Mouais, c’était définitif : personne ne le croirait !
Une drôle de sueur froide commençait à lui dégouliner dans le dos. Au même moment, la seconde cloche, celle marquant cette fois le début des cours, retentit.
- Mon… Mon gentil petit dragon, finit par dire Severus, contrôlant tant sa colère que sa peur. Dis, je voudrais bien aller en cours, là. J’ai des élèves qui m’attendent et, euh… Ben si tu te mettais comme tout à l’heure, ce serait euh… J’apprécierais, si si. Je serais très très content.
A son grand soulagement, le souffle si gênant du dragon s’éloigna de la zone à risque et une petite tête sortit de son pantalon. Avec des yeux dont la couleur dominante était toujours le rouge. Sauf que Severus faillit s’étrangler : pour ne pas tomber, le dragon avait enroulé sa queue autour de son sexe et c’était très très gênant. Severus se contrôla encore et ajouta :
- Dis, tu voudrais bien sortir de pantalon, là ?, fit-il d’une voix qu’il réussit à ne pas rendre mourante.
Le petit dragon obtempéra au plus grand soulagement du professeur de potions. Pour se recoller autour de la taille de celui-ci : un moindre mal compte-tenu de ce qui venait de se passer. Histoire d’encourager la bestiole qui venait de lui faire la frayeur de sa vie.
- Il parait que tu es très intelligent, commença-t-il.
Un peu de flatterie ne pouvait pas faire de mal.
- Est-ce que tu as un nom ?
- Rrraaarrrryyyy, roucoula le dragon.
- Rary ?, répéta Severus surpris. Alors va pour Rary, conclut-il en se rhabillant prestement.
Il songeait déjà au cours qui l’attendait ; un nouveau calvaire, ça c’était une certitude. C’était le cours des sixièmes années, avec ces Gryffondor incultes que l’on avait mélangé avec ses Serpentard chéris, qui comprenait son damné filleul qui avait l’idée pour le moins saugrenue de lui faire ce cadeau pour le moins incombrant. A croire que l’on avait mélangé les uns avec les autres dans l’espoir secret et vain que l’intelligence des Serpentard en matière de potions finirait par déteindre sur les Gryffondors.Le pire de tous étant Potter. Severus eut un drôle de sourire : il avait remarqué depuis peu, que sa simple proximité suffisait à rendre Potter tellement mort de trouille qu’il loupait infailliblement ses potions. D’ailleurs pour lui, c’était devenu un nouveau jeu… Qui lui permettait d’enlever un nombre considérable de points à Gryffondor, ce qui constituait un agréable petit à-côté. Bon le mieux, ç’aurait été Potter dans… Mouis, c’est ça dans son pantalon, à la place du dragon et… Non non, il n’avait le droit de penser ça. Il se fit une longue de litanie de :
« Non j’ai pas le droit, c’est un élève, je suis un professeur, je suis plus âgé, il n’est pas gay et… Quoi encore ? » C’était dingue ça, il avait beau se répéter ça depuis des mois, il ne la connaissait pas par cœur… « Ah oui, et il me déteste, me hait etc, etc… »Marrant qu’il ait pu seulement oublier cette partie-là. Bref, le mieux ç’aurait été de pouvoir bannir à vie Potter de son cours de potions, - il y avait pensé, hein ! - mais il avait réalisé à temps que cela le rendrait très malheureux - lui, parce qu’à son avis, Potter aurait sauté de joie - et que bon, il préferait se rendre heureux lui (°pas de sous-entendu !!°), et Potter un peu malheureux. Et que les retenues lui permettait de le mater discrétement.
Sauf qu’il valait mieux éviter maintenant, parce qu’il pensait de plus en plus à Potter dans des fantasmes d’un érotisme échevelé. Qu’il avait des réactions physiques tout à fait, comment dire ?, inappropriées. Dans son pantalon…
Quand tout à coup, il s’arrêta net :
- Rary ? Harry ? Potter ?!, s’exclama-t-il avec fureur, en regardant le dragon.
- Rouh, fit simplement le dragon en ouvrant ses yeux toujours rouges.
« Non non, là c’est du délire ! Comme si Harry pouvait se transformer en dragon !, se sermonna Severus fonçant dans sa salle de cours pour vérifier quand même. Pur délire, oui ! »
N’empêche qu’il fonçait pour en avoir le cœur net : parce que s’il s’averait que c’était Potter sous forme de dragon qui lui ceignait les reins, que ce même Potter s’était enroulé autour de son sexe qu’il avait reniflé juste avant… Severus était déjà en train de réviser dans sa tête le fantastique arsenal de potions qu’il avait à sa dispositions de par sa science. Celles connues et celles qu’il avait inventé. Et auxquelles il était le seul sur terre à connaître le remède…
Il ouvrit la porte du cachot à la volée, interrompant net les murmures créés par son retard qu’il n’était pas près d’expliquer. Son regard ne cherchait qu’une seule personne, dans l’atmosphère devenue tout à coup polaire dans le cachot sombre et sinistre.
Bon, voilà, c’est tout pour cette fois !! J’espère que vous avez aimé ! - You need to be logged in to leave a review for this story.You need to be logged in to leave a review for this story.
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