Un nouveau compagnon pour Severus Snape | By : Melindra Category: French > Harry Potter Views: 3073 -:- Recommendations : 0 -:- Currently Reading : 0 |
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story. |
Cette fanfic se d�roule pendant la septi�me ann�e de Harry � Poudlard.
Avertissement � Cette fic met en relation Harry et Severus sur un plan autre que celui professeur - �l�ve� A savoir une relation homo, quoi ! En clair, si l�id�e que Harry ait envie de sauter sur son professeur ou que ce bon vieux Severus fasse subir les pires outrages � Harry, vous d�range ou vous scandalise, ne continuez pas la lecture� Harry est donc majeur et a 18 ans.
Ah et je pr�cise pour ceux qui penserait que ma fic tomberait dans ce genre l� : non, ce n�est absolument pas une histoire de zoophilie !!!
Coucou tout le monde !!
Bon pour cette histoire, c�est pas ma faute, enfin pas vraiment. J�ai commenc� � parler dragon avec l�un d�entre vous, et voil�..... Voici donc ce que mon esprit a pondu je ne sais plus quand. Bon, ben dites-moi ce que vous en pensez, c�est important.
Severus regardait Albus Dumbledore d�un air pas encore glacial, mais qui commen�ait � se faire polaire.
- Bon d�accord et j�en fais quoi maintenant ?!
- Ben Severus, il a l�air de vous �tre attach�, remarqua Albus contenant difficilement son amusement.
- Agripp�, oui !!
Il fit une grimace de douleur : le dragon avait de sacr�e griffes et allez savoir pourquoi il s�accrochait autant � son cou.
- Rooouuuh !, fit le dragon dor�.
- Et puis ce sont vos �l�ves qui se sont cotis�s pour vous offrir un animal de compagnie�
- Mais un dragon ?, protesta Severus. Ils sont interdits ???
- Ah mais, ce n�est pas un dragon comme les autres, rectifia Albus. Celui-l� ne deviendra jamais adulte et puis il n�a pas la f�rocit� de ses conf�res.
- Heureux de l�apprendre, nota Severus avec une certaine acrimonie.
- Bien, approuva Albus sans para�tre avoir relev� l�ironie. Il s�agit d�une esp�ce voisine des Antipodean Opaleye, ou encore des Opaloeil des Antipodes. C�est pourquoi il a d�aussi jolies �cailles iris�es et nacr�es. La seule diff�rence outre sa taille, c�est que lui poss�de une pupille, dont la couleur refl�te son humeur.
- Ah�, fit avec une certaine indiff�rence Severus qui essayait plut�t de � persuader � le dragon que son cou n��tait pas un perchoir.
D�finitivement pas.
- Et il est tr�s intelligent, conclut Albus. Un peu comme Fumseck, ajouta-t-il en caressant son ph�nix.
Le ph�nix regarda le dragon dor�, avant d��mettre un rapide gazouillement qui pouvait s�apparenter au m�pris le plus pur�
- Tout �a ne me dit pas comment je m�en d�barrasse !
- C�est un cadeau de vos �l�ves, r�p�ta Albus. Vous devez le garder.
Et l� Severus sentit bien la nuance dans la voix du lunatique directeur : en clair, Albus n�admettrait pas qu�il refuse le � gentil � geste de ses �l�ves de Serpentard. Mais pourquoi, mais alors pourquoi Drago Malefoy avait-il d�cid� de lui offrir cet animal de compagnie, hein ?
- Bon d�accord, r�p�ta Severus, et je le nourris comment ?
- Oh il mangera la m�me chose que vous, ne vous inqui�tez pas.
- Et pour la toilette ?, insista Severus, cherchant tous les moyens de se d�barrasser de ce cadeau encombrant.
- Eh bien, il prendra son bain ou sa douche avec vous, r�torqua Albus avec un bref haussemment d��paule.
Et Albus Dumbledore retourna � son livre f�tiche du moment � de la fabrication des bonbons chez les moldus �. En clair, Severus �tait cong�di�, et le dragon lui restait sur les bras. Enfin, plus exactement dans le cou.
Il quitta le bureau du directeur passablement �nerv�. Lui offrir un animal de compagnie : Non mais ! Et pour quel motif d�j�, hein ?
� Parce que je trouve que vous passez trop de temps seul, parrain. Comme �a vous aurez toujours quelqu�un � qui parler. Et puis, il est vraiment mignon ce dragon, vous ne trouvez pas ? �, lui avait dit Drago en le lui offrant au nom de tous les �l�ves de Serpentard.
Franchement, �a l��tonnerait si tous les �l�ves de Serpentard avaient cotis�. Et puis ce n��tait pas dans l�esprit de la maison de faire des cadeaux d�sint�ress�s comme �a. Un Serpentard ne faisait de cadeau qu�� son pire ennemi par exemple pour l�empoisonner ou un truc comme �a. Et pourquoi ce fichu dragon s�obstinait � vouloir se tenir au creux de son cou !!
Severus traversait les couloirs sans faire attention � ce qui l�entourait. Les �l�ves ne manquaient pas de le regarder avec surprise : il fallait dire que le dragon autour du cou, �a faisait quand m�me un dr�le de collier.
Arriv� enfin devant ses appartements, il murmura son mot de passe. Le miroir s�ouvrit, lib�rant le passage jusqu�� chez lui.
Une fois l�, le petit dragon consentit enfin � s�arracher � la ti�deur de son nouveau ma�tre pour voleter de ci de l�, avec ce qui semblait bien une intense curiosit�.
- Eh dis donc, protesta aussit�t le ma�tre des potions en l�attrapant par la queue.
La r�action ne se fit pas attendre :
- Rrraaaooouhhh !, lan�a le dragon sur un ton mi-douloureux, mi-vex�, en ouvrant grand la gueule avec l�intention manifeste, ou plut�t le b�te reflexe de mordre la main qui lui faisait si mal.
Avec rapidit�, Severus le rel�cha, avant de l�attraper � nouveau comme un chat par la peau du cou. Et il le rapprocha de lui tout en faisant attention � la gueule h�riss�e de dents tr�s pointues.
- Albus m�a dit que tu �tait intelligent, non ?
Le dragon le regarda, ses pupilles tourbillonantes passant lentement de l�orange de la col�re au gris du m�contentement.
- Bon alors, de un tu ne casses rien ici, et de deux arr�te de te coller dans mon cou !
- Rouh, parut approuver le dragon.
Severus le rel�cha � nouveau. Il �tait clair que le dragon avait compris ce que Severus venait de dire. Parce qu�il se colla autour de la taille du sorcier, comme une ceinture d�un genre nouveau. Il se d�colla, visiblement g�n� par la robe de sorcier noire qu�arborait le professeur. Et avant que celui-ci ait eu le temps de faire un geste, la petite b�te se glissa sous la robe.
- Mais ?
D�termin�, le dragon r�ussit � se glisser sous la chemise de Severus et s�enroula � nouveau autour de la taille de celui-ci, mais � m�me la peau.
- Mais �a va pas non ?!, protesta Severus.
La seule r�ponse fut un curieux ronronnement de satisfaction. Et Snape avait vraiment l�air idiot seul dans sa chambre, un dragon sous ses v�tements, enroul� autour de sa taille, dont il sentait le petit c�ur palpiter doucement contre sa hanche.
Apr�s une br�ve litanie de � J�y crois pas, non mais j�y crois pas !! Je vais tuer mon filleul, si si. Mais apr�s cette sale b�te ! � Severus se d�cida � d�boutonner sa chemise pour aller s�entrenir avec l�auteur de son � agression physique �.
L�, il vit deux yeux clos qui s�entrouv�rent avec lenteur. Visiblement la petite b�te �tait au septi�me ciel. Comme en t�moignait la couleur d�un rouge profond de ses pupilles. Severus savait bien que le rouge �tait l�amour. Donc son petit dragon l�aimait et �tait heureux d��tre l�, � m�me sa peau. Il ne savait pas pourquoi, mais tout � coup, il se sentait tr�s fatigu�. Il allait s�asseoir pour souffler, avant d�entamer un second round contre le dragon obstin�, car il ne pouvait d�cemment pas le laisser l�. Mais la cloche qui appelait les �l�ves � se rendre dans leur salle de classe pour les cours de l�apr�s midi retentit :
- Par les c�. de Merlin, jura Snape furieux. Je suis en retard !
Il resta un moment ind�cis entre ses �l�ves qui l�attendaient et ce dragon qui ne pouvait pas rester l�. Il fit donc une rapide tentative :
- Bon �coute, tu ne peux pas rester comme �a, je dois aller en cours et�
Seul un ronronnement sonore lui r�pondit. Severus h�sita : la petite b�te avait de sacr�e griffes. Et il ne manquerait plus que l�une de ses pattes ne glisse et� Il fit une grimace � la pens�e de la douleur qui l�attendait� Il tenta n�anmoins de d�coller l�animal qui se prenait pour une ventouse amoureuse.
- Ronh !, protesta le dragon.
Et il se refugia aussi sec dans le pantalon de Severus. La r�ponse avait au moins le m�rite d��tre claire et d�finitive : le dragon �tait heureux et ne se d�collerait pas de son nouveau ma�tre ch�ri� En attendant, �a faisait une dr�le de bosse dans son pantalon � un endroit plus que suspect, et Severus sentait avec une certaine angoisse le souffle de la bestiole � un endroit o� rien, mais alors vraiment rien de dangereux n�aurait du se trouver.
Pour �tre un peu plus clair, le souffle du dragon effleurait la partie la plus sensible de son anatomie d�homme. Il ne manquerait plus que le dragon �ternue et c��tait fini. Termin�. Kaput. Couic. Il ne serait plus bon qu�� faire eunuque dans un harem. Parce que si la pratique des potions lui avait bien appris une chose, c��tait que les sorciers avaient toujours �chou� � r�g�n�rer un tissu : celui-l�. Et avoir un dragon Opaleye miniature, dragon cracheur de feu comme n�importe quel dragon, � cet endroit, c��tait probablement l�un des pires sc�narios qui fut. Il avait beau y r�fl�chir, l� comme �a, � br�le pourpoint, il n�en voyait pas de pire. Surtout que �a risquait de lui arriver incessament sous peu au moindre geste inconsid�r�. Il se voyait d�j� � l�infirmerie, devant Madame Pomfresh :
- Mais qu�est ce que vous faisiez avec un dragon dans votre pantalon ?
- Mais c�est pas moi, c�est lui ! Je vous jure !
Mouais, c��tait d�finitif : personne ne le croirait !
Une dr�le de sueur froide commen�ait � lui d�gouliner dans le dos. Au m�me moment, la seconde cloche, celle marquant cette fois le d�but des cours, retentit.
- Mon� Mon gentil petit dragon, finit par dire Severus, contr�lant tant sa col�re que sa peur. Dis, je voudrais bien aller en cours, l�. J�ai des �l�ves qui m�attendent et, euh� Ben si tu te mettais comme tout � l�heure, ce serait euh� J�appr�cierais, si si. Je serais tr�s tr�s content.
A son grand soulagement, le souffle si g�nant du dragon s��loigna de la zone � risque et une petite t�te sortit de son pantalon. Avec des yeux dont la couleur dominante �tait toujours le rouge. Sauf que Severus faillit s��trangler : pour ne pas tomber, le dragon avait enroul� sa queue autour de son sexe et c��tait tr�s tr�s g�nant. Severus se contr�la encore et ajouta :
- Dis, tu voudrais bien sortir de pantalon, l� ?, fit-il d�une voix qu�il r�ussit � ne pas rendre mourante.
Le petit dragon obtemp�ra au plus grand soulagement du professeur de potions. Pour se recoller autour de la taille de celui-ci : un moindre mal compte-tenu de ce qui venait de se passer. Histoire d�encourager la bestiole qui venait de lui faire la frayeur de sa vie.
- Il parait que tu es tr�s intelligent, commen�a-t-il.
Un peu de flatterie ne pouvait pas faire de mal.
- Est-ce que tu as un nom ?
- Rrraaarrrryyyy, roucoula le dragon.
- Rary ?, r�p�ta Severus surpris. Alors va pour Rary, conclut-il en se rhabillant prestement.
Il songeait d�j� au cours qui l�attendait ; un nouveau calvaire, �a c��tait une certitude. C��tait le cours des sixi�mes ann�es, avec ces Gryffondor incultes que l�on avait m�lang� avec ses Serpentard ch�ris, qui comprenait son damn� filleul qui avait l�id�e pour le moins saugrenue de lui faire ce cadeau pour le moins incombrant. A croire que l�on avait m�lang� les uns avec les autres dans l�espoir secret et vain que l�intelligence des Serpentard en mati�re de potions finirait par d�teindre sur les Gryffondors.
Le pire de tous �tant Potter. Severus eut un dr�le de sourire : il avait remarqu� depuis peu, que sa simple proximit� suffisait � rendre Potter tellement mort de trouille qu�il loupait infailliblement ses potions. D�ailleurs pour lui, c��tait devenu un nouveau jeu� Qui lui permettait d�enlever un nombre consid�rable de points � Gryffondor, ce qui constituait un agr�able petit �-c�t�. Bon le mieux, �aurait �t� Potter dans� Mouis, c�est �a dans son pantalon, � la place du dragon et� Non non, il n�avait le droit de penser �a. Il se fit une longue de litanie de :
� Non j�ai pas le droit, c�est un �l�ve, je suis un professeur, je suis plus �g�, il n�est pas gay et� Quoi encore ? � C��tait dingue �a, il avait beau se r�p�ter �a depuis des mois, il ne la connaissait pas par c�ur� � Ah oui, et il me d�teste, me hait etc, etc� �
Marrant qu�il ait pu seulement oublier cette partie-l�. Bref, le mieux �aurait �t� de pouvoir bannir � vie Potter de son cours de potions, - il y avait pens�, hein ! - mais il avait r�alis� � temps que cela le rendrait tr�s malheureux - lui, parce qu�� son avis, Potter aurait saut� de joie - et que bon, il pr�ferait se rendre heureux lui (�pas de sous-entendu !!�), et Potter un peu malheureux. Et que les retenues lui permettait de le mater discr�tement.
Sauf qu�il valait mieux �viter maintenant, parce qu�il pensait de plus en plus � Potter dans des fantasmes d�un �rotisme �chevel�. Qu�il avait des r�actions physiques tout � fait, comment dire ?, inappropri�es. Dans son pantalon�
Quand tout � coup, il s�arr�ta net :
- Rary ? Harry ? Potter ?!, s�exclama-t-il avec fureur, en regardant le dragon.
- Rouh, fit simplement le dragon en ouvrant ses yeux toujours rouges.
� Non non, l� c�est du d�lire ! Comme si Harry pouvait se transformer en dragon !, se sermonna Severus fon�ant dans sa salle de cours pour v�rifier quand m�me. Pur d�lire, oui ! �
N�emp�che qu�il fon�ait pour en avoir le c�ur net : parce que s�il s�averait que c��tait Potter sous forme de dragon qui lui ceignait les reins, que ce m�me Potter s��tait enroul� autour de son sexe qu�il avait renifl� juste avant� Severus �tait d�j� en train de r�viser dans sa t�te le fantastique arsenal de potions qu�il avait � sa dispositions de par sa science. Celles connues et celles qu�il avait invent�. Et auxquelles il �tait le seul sur terre � conna�tre le rem�de�
Il ouvrit la porte du cachot � la vol�e, interrompant net les murmures cr��s par son retard qu�il n��tait pas pr�s d�expliquer. Son regard ne cherchait qu�une seule personne, dans l�atmosph�re devenue tout � coup polaire dans le cachot sombre et sinistre.
Bon, voil�, c�est tout pour cette fois !! J�esp�re que vous avez aim� !
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